Le métier de jardinier ne s’invente pas
Dans ce jardinage, l’écologie pratique devient plus que jamais un acte politique prépondérant.
Jardiner, c’est prévoir un écrin négocié pour les générations futures.
Qu’il s’agisse de la gestion de l’eau, de l’utilisation raisonnée des matières premières, d’un mode de débroussaillement sélectif ou du choix d’une palette végétale adaptée au climat et au sol, cela n’enlève en rien l’intérêt esthétique à porter à l’espace jardiné.
Car pratiquer un jardinage alternatif à une méthode moins raisonnée plus classique, peut s’avérer avantageux sur un plan économique.
Pailler son jardin, composter, utiliser des matières naturelles contre certains parasites peuvent diminuer considérablement les budgets onéreux et limiter le préjudice porté aux nappes phréatiques, à la qualité de sols, à la santé des hommes.
Le jardinier est plus que jamais la clef de voûte d’une société peu soucieuse du temps logique.
Alors que l’on court après l’arbre qui a déjà poussé ailleurs et que l’on arrache et replante malgré des conditions ingrates et des moyens polluants
pour le transporter, un sol bien préparé, une exposition choisie, une période de plantation, autant de facteurs qui pourraient guider une plante plus jeune vers des résultats probants et plus respectueux pour l’environnement.
Vous nous trouverez sur votre chemin pour l’effort pédagogique à porter dans nos orientations et nos choix d’aménagement.
Car c’est dans ce débat qui nous anime que le lien social avec tous les acteurs du paysage s’inscrit dans la durée.